Les bijoux d’Alice Hubert apportent cette petite flamme provocante…

27 octobre 2016

Aujourd’hui c’est avec bonheur que je vous présente Alice Hubert et ses bijoux ! Si vous aimez les choses qui trahissent volontairement le côté malicieux (voire scandaleux) qui sommeille en vous comme un volcan… Ils sont faits pour briller autour de votre cou, à vos poignets ou pour pimper vos oreilles. La créatrice joue avec les motifs liés à la féminité, à base de bouches pulpeuses et coquines, de lipsticks, de mains manucurées : en métal doré, orné d’un email coloré, et souvent rouge passion. On est une nana bling-bling ou pas !

On voit également dans ses collections des éléments puisés des océans (homards, coquillages…) et une récurrence pour le feu… Avec des cigarettes fumantes glissées au coin des lèvres-pendentifs, et bientôt dans sa nouvelle co « Amulette » : des petites allumettes dorées à tête écarlate.

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La création de bijoux a été très tôt une évidence pour Alice… « Je crois que j’ai toujours voulu faire des accessoires, je ne me suis jamais vraiment posé la question, j’ai juste pris cette direction là. Je me souviens d’avoir vu une bague faite par la sœur d’un copain, qui était à l’école Boulle. Je me suis dit « whahou! On peut apprendre à y faire ce qu’on veut en métal ! » Et j’ai décidé de faire cette école. » Avant de développer son style, elle a appris pas à pas à travailler les matériaux qui lui ont permis de s’épanouir dans le domaine. « Après m’être battue pour faire une parure en argent qui couvrait tout le haut du corps pour mon diplôme (à l’époque on ne faisait pas de bijoux à Boulle) j’ai finalement été diplômée majore de ma promo. J’ai enchaîné les boulots pour d’autres créateurs tout en suivant des cours du soir en bijouterie, c’est comme ça que j’ai notamment découvert l’email. »

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Pour autant, ça n’a pas été un parcours tout tracé et sans rebondissements ! Elle confie que dans son idée initiale, elle rêvait d’intégrer une maison de couture et faire des bijoux pour les défilés. Sans expérience et en ayant une formation « artisanale » (elle a un Diplôme des Métiers d’Art en ciselure) personne ne voulait lui donner sa chance en création : le fameux obstacle du premier saut dans le « monde pro » quoi ! « Donc j’ai commencé à faire des collections pour montrer ce que j’étais capable de faire ! » Et elle eut bien raison… Il y a environ dix ans.

« Ma marque a été lancée presque malgré moi. »

Grâce à une première commande un peu due au hasard des rencontres, on lui a demandé le nom de sa marque (« je n’y avais même pas pensé ! ») : et c’était parti. Depuis, le projet ne cesse de grandir… Vous aurez forcément le coup de cœur pour les bijoux séducteurs Alice Hubert, emportée par un élan d’amour sauvage et piquant !

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Mon portrait coup de ♥ :

 

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 Charlène Desfougeres (illustration)