Bien loin des sous-vêtements en polyester et autres horreurs sur lesquelles on peut se jeter « pour rigoler », ou pire parce que l’on pense réellement que c’est sexy… Olly présente les petites choses différemment : coup de cœur « qualité » pour nos fesses en ce vendredi !
Sur leur site, les trois nanas à l’origine de la marque, Clémentine, Clémentine (2), et Mathilde, racontent un peu l’histoire :
« Tout a commencé à Berlin… La ville du vélo, des végétariens et des entrepreneurs. Pendant un an, nous avons arpenté les rues de cette ville incroyablement inspirante, et c’est entre promenade au Tiergarten et une bière en terrasse qu’a germée Olly. Nous sommes parties d’un constat très simple : l’industrie de la mode telle qu’on la connaît aujourd’hui est extrêmement néfaste à l’environnement, aux droits des hommes et des femmes et à notre santé. Et pourtant, très peu d’alternatives existent. Il est extrêmement difficile de trouver des vêtements, et en particulier de la lingerie, qui concilient éthique et esthétique. Il ne restait donc plus qu’une chose à faire : créer nous-mêmes notre marque de lingerie, belle et responsable. Et c’est ainsi qu’est née Olly ! Organic & Lovely Lingerie. Yours. »
« Nous avons eu l’occasion de développer ce qui n’était alors qu’une idée, lors d’un cours dans notre école (ESCP Europe, à Berlin). Travailler sur ce projet nous a beaucoup plu, et nous n’avons pas voulu en rester là : c’est ainsi que nous avons créé la marque, ensemble. »
Les filles ont tout de même rencontré quelques difficultés… Stylistiques, dans un premier temps ! L’écologie est au centre du concept, vous l’aurez compris ! Il ne s’agissait pas pour autant de négliger la partie « jolie »… Des petites culottes ça se veut un minimum attrayant, à moins de rêver d’être une vieille meuf qui se laisse aller. On l’est toutes par moment, mais en général on se ressaisit bien à un moment donné ! Alors il a fallu conjuguer les deux aspects pour présenter de la belle lingerie é-thi-que : « Nous pensons en effet que l’esthétique d’un vêtement est primordial, c’est ce qui nous motive le plus à l’acheter. Et même en étant sensible à la cause environnementale, il est difficile de renoncer au style et d’acheter des vêtements purement utilitaires. Pour toucher le plus grand nombre et faire bouger les choses, il fallait donc que nos culottes soient esthétiquement satisfaisantes. »
Un problème qui s’est vite posé est que le tulle et la dentelle bio n’existent pas ! Et ce sont vous le savez des matières très utilisées pour les dessous… Il a alors fallu, si elles voulaient arriver à leurs fins, renoncer aux culottes entièrement dentelées, et très répandues chez les marques conventionnelles. Les créatrices de Olly se sont tournées vers des modèles plus hybrides : une base de coton biologique ré-haussée de dentelles ou de tulle, afin de se situer dans un bon équilibre.
« Bon nombre de femmes nous confient avoir du mal à trouver de jolies culottes en coton »… Elles ont ainsi saisi l’opportunité d’être uniques dans le genre ! Et, au-delà de ces petits obstacles de départ qu’elles ont intelligemment dépassé, les « Olly Girls » viennent de dévoiler leur toute première collec’ : elles développent leur style quoi ! Pour la dessiner, elles ont collaboré avec Maud Canet-Roy, styliste spécialisée lingerie, diplômée du famous atelier Chardon-Savard.
« Quand nous nous sommes lancées, nous voulions aussi développer une communication différente des grandes marques de lingerie. Loin de la femme séductrice ou de la femme fleur bleue, nous voulions développer une image fraîche et spontanée. Et montrer une autre image de la femme : c’est notamment pour cette raison que nous ne retouchons pas la silhouette de nos mannequins. » : et ça, on adore !
Enfin, chouette nouvelle… leur campagne Ulule (pour produire encore plus de culottes) vient de largement dépasser les 100% !!! Bientôt l’e-shop verra le jour : chez les Nanas d’Paname on frétille d’impatience et on vous encourage vivement à les suivre.