La nana: Pianiste hors pair, mordue de jazz et d’Ornette Coleman dont elle tire son pseudo, Bettina Kee est aussi une chanteuse à la voix d’ange. Ensencée en 2011 pour son titre Crazy – toujours aussi efficace – et son album éponyme, Ornette s’impose comme la nouvelle fée de la scène française. Une nana avec laquelle il faudra compter.
Le style: un jazz électronique effet potion magique qui émerveille dès la première écoute
On aime: le savant mélange entre douceur vocale et beats punchy, véritable invitation au déhanché.
On écoute: le savoureux Go ahead à déguster autant en version originale que remixée.
La nana: Diane Villanueva est aussi fraîche et alléchante qu’un sorbet coco couvert de confettis multicolores . Cette enfant du IXe dispose d’une palette de talents inouïe: chant, danse, percussions corporelles… Après plusieurs collab , notamment avec la très unique Camille, c’est avec les deux boys de son groupe Squid and the Stereo que la pigalienne pousuit sa route vers les étoiles.
Le style: un mix d’électro péchu, de mélodies enivrantes et de touches de rap bien dosées
On aime: l’inspiration 80’s, la dynamique résolument arty, le côté perché
On écoute: l’EP Karma, plutôt deux fois qu’une, le tout nouveau remix de Black Hole par Arigato Massaï
La nana: Formée à la prestigieuse Ecole des Gobelins, Diane Sagnier est à l’origine photographe. Diane chante, au début pour le plaisir, et c’est en 2012 que ça carrière prend un nouveau tournant. Elle rencontre les deux acolytes de Tristesse Contemporaine séduits par sa voix de velour; l’aventure Camp Claude démarre pour le plus grand plaisir de nos oreilles.
Le style: un tryptique électro-pop-rock, impression sunset road trip garantie
On aime: la sensualité un brin mélancolique de cette voix aux tonalités Lana Del Rey
On écoute: l’opus Swimming Lessons tout juste sorti dont fait partie le captivant morceau Trap
On retrouve Camp Claude à l’édition marseillaise du festival Calvi on the Rocks le vendredi 12 juin.
La nana: Parisienne depuis toujours, Juliette a trouvé son Roméo dans la musique et nous c’est d’elle dont on est tombé amoureuse. Comment ne pas succomber à son timbre soul ultra chaleureux et à ses textes parlants très Humans of Paris ?
Le style: variété française 3.0, alliage soul, pop, folk et blues.
On aime: la girl next door, l’oscillation entre tendre nostalgie et groove rayonnant.
On écoute: l’hymne à l’humanité Tout le monde, l’entraînant J’partage ma vie avec moi qui embellit tous les dimanches grincheux de célib.
La nana: Pauline de Lassus Saint-Geniès aka Mina Tindle, chanteuse, compositrice, interprète, captive. Pourquoi choisir entre la langue de Molière et celle de Shakespeare ? La belle est aussi divine dans les deux exercices. Après un premier album très introspectif produit par JP Nataf des Innocents, elle revient en 2014 avec le fascinant Parades.
Le style: Une pop folk ésotérique, un séduisant miel auditif.
On aime: La pudeur, la voix douce et sans fioritures.
On écoute: L’album Parades sans modération, notamment la jolie ballade Ta peau et le gracieux Pas les saisons, le tout nouvel opus Day of the Dead dans lequel figurent 60 artistes géniaux.
La nana: Chanteuse, Dj, productrice, l’americaine Louisa Pillot est une figure incontournable de la scène techno. Repérée par Brodinski, cette parisienne d’adoption fait bouger les clubs de la capitale depuis le succès de l’aussi dark que séduisant Let the beat control your body en 2011. Ce singulier membre de la famille Bromance n’a pas fini de nous faire danser.
Le style: Une techno sombre et veloutée, imprégnée de mystère.
On aime: La voix grave à mi-chemin entre chant et chuchottis, les béats ténébreux.
On écoute: L’EP Friction en collaboration avec Maelstrom.
Le vendredi 24 juin prochain aux Solidays.
La nana: C’est à Toulouse que la désormais parisienne Géraldine Baux rencontre ceux qui vont devenir ses âmes soeurs musicales: trois musiciens, trois mâles, les jumeaux Jules et Adrien et Vincent. Ensemble, ils forment en 2004 le groupe rock et survolté The Dodoz. Mort en 2014, le phoenix renaît de ses cendres un an plus tard sous le nom Las Aves. Plus pop et acidulé que le défunt volatile, ce nouveau projet fait déjà des étincelles.
Le style: Une pop énigmatique additionnée à un soupçon de rock et d’électro.
On aime: Les tonalités tropicales, la fougue irrésistible du quatuor.
On écoute: Leur dernier titre Leo, l’excellent Los Angeles.
En concert à la Maroquinerie le 7 juin.
La nana: Camille Ferrera est une fille aussi douce que survoltée. Etudiante à l’école d’art du VI e Penninghen, elle y rencontre Siegfried de Turckheim et ça fait poom! : le duo est né. Invités par Yuksek sur son opus Partyfine vol.1, les deux compères apportent du sang neuf à la scène française.
Le style: Entre variété française et électro-fantastique péchu.
On aime: Le juste dosage entre frénésie et délicatesse.
On écoute: L’onirique De la vitesse à l’ivresse, la cover extatique de Je Bois de Boris Vian, l’ album 2016 dispo depuis tout juste deux jours.
La nana: Embarquée dans le tourbillon des voyages par son père, Jain puise ses inspirations dans cet incroyable melting pot culturel. Congo, Moyen-Orient, France, chacune de ces expériences a nourri l’identité musicale de ce diamant brut. Pas étonnant qu’elle ait tapé dans l’oeil de Yodelice puis des programmateurs des Solidays.
Le style: Une pop reggae super groovy aux accents afro.
On aime: Le combo rythmes ethniques et voix chaude.
On écoute: Son album Zanaka, nommé aux Victoires de la musique 2016 dans lequel figure le ravissant titre Makeba.
Jain sera aux Solidays le dimanche 26 juin et à l’Olympia le 28 novembre
Les nanas: L.E.J c’est la success story d’une belle histoire d’amitié. Trois filles, Lucie et Elisa au chant, Juliette au violoncelle, trois copines originaires de Saint-Denis. En 2013, elles choississent l’acronyme de leurs prénoms pour créer leur groupe; deux ans plus tard, elles triomphent grâce à leur mash up des tubes de 2015, décalé et entraînant; un des buzz de l’année.
Le style: Etonnamment aussi pop que classique et ça fonctionne.
On aime: Les voix puissantes, le côté opéra du XXI e siècle, la subtilité du violoncelle.
On écoute: La version revisitée de Seine-Saint-Denis style, leur titre original La Dalle.
En concert du 21 au 23 octobre à l’Olympia.