Shoot de bonne humeur: on était à l’avant-première de la nouvelle série humoristique de M6 en compagnie de notre Nana l’actrice Julie Schotsmans, l’un des rôles titre du programme. Rencontre avec une fille talentueuse, over cool et rafraichissante. 

Le pitch: un commissariat dans une banlieue fictive où les héros sont 7 flics hauts en couleurs dont on suit les aventures, les déboires et surtout les boulettes. C’est bourré d’humour sans être caricatural. Top.

Julie Schotsmans: Nana d’Paname depuis 2014 (on l’avait déjà repérée héhé), Julie fait plus que son métier, elle est son métier. Celle qui à débuté dans la danse haute comme trois pommes est tombée dans la scène et la comédie dès qu’elle a commencé à regarder la télé. Sa mère avait beau l’appeler trois fois pour passer à table, lorsqu’elle était devant l’écran rien ne pouvait l’en détourner; elle ne regardait pas des films, elle vivait les films. Julie est une addict, une droguée du jeu en somme et ça se ressent. On avait donc très envie de parler de ce nouveau projet avec elle.

NDP: Julie, pourquoi devons-nous absolument regarder Commissariat Central ?

Julie: Parce que c’est une série vraiment drôle et assez novatrice dans son genre ! L’écriture est chiadée, il y a un réel travail à ce niveau pour assurer un humour de qualité, super riche et varié; ça va du comique de situation au comique de répétition, en passant par l’absurde.

Pour ce qui est de la réalisation, on n’est pas sur du plan fixe comme à l’accoutumée pour les séries au format court; deux cameramen nous suivent, on tourne des scènes à l’intérieur du commissariat comme à l’extérieur. Du coup c’est dynamique, aéré et il y a vraiment de l’action !

Pour couronner le tout, toute l’équipe est géniale, une famille s’est créée et cette symbiose doit se ressentir à l’écran …

NDP: Parle nous de ton personnage, Audrey. Comment la définirais-tu ?

Julie: Audrey c’est une petite nerveuse ! Elle est débordée, sur tous les fronts, elle galère un peu, son mari est au chômage; c’est celle qui gère tout. Parfois en rentrant de tournage (ndlr: un travail intense puisqu’il a duré 6 mois quasi sans interruption), je me sens Audrey ! J’ai mal au dos, mon corps est sous tension et je me dis que c’est Audrey qui parle. J’aime beaucoup ce personnage attachant et j’adore jouer ce rôle qui est à l’opposée de ma personnalité plutôt posée. C’est un vrai challenge de jouer ce qu’on n’est pas, ça fait appel à ton imagination et c’est vraiment jouissif.

NDP: Les personnages de la série fonctionnent en binôme, raconte nous celui que tu formes avec ton partenaire à l’écran.

Julie: J’ai rencontré Vinnie (Dargaud) au casting et ça a tout de suite matché ! Il y a une vraie alchimie entre nous qui nourrit nos rôles, le sien, celui du grand ado en chemise à carreaux, et le mien, celui de la pile électrique. En plus d’être un mec formidable, il a un talent de fou: il ira loin, c’est sûr !

NDP: Commissariat Central est une série humoristique et on dit souvent que faire rire est encore plus difficile que faire pleurer; quelle est votre recette ?

Julie: Pour moi, la clé dans ce projet, en plus des textes hyper bien pensés, c’est la vraie cohésion, la symbiose du groupe tout entier. C’est un plaisir de bosser ensemble, le réalisateur nous laisse beaucoup de liberté, du coup, on peut improviser, trouver la punchline sans vraiment la chercher et ça donne des séquences très drôles.

NDP: Tu nous donnes hâte de mater cette série… On la voit quand sur notre télé à nous ?

Julie: Alors, à ce sujet, les discussions sont toujours en cours. Promis, ce n’est pas de la rétention d’infos car je ne les ai pas encore précisément mais la série devrait arriver entre septembre et novembre et passera en début de soirée.

NDP: Pour finir, qu’est-ce-qu’on peut te souhaiter pour le futur ?

Julie: Bonne question ! Déjà, concernant la série, j’espère vraiment qu’elle va marcher parce qu’elle est le résultat d’une belle énergie de toute l’équipe (au risque de me répéter!).

Je souhaite aussi bien sûr que cette expérience, mon premier gros projet télé, sera un tremplin pour ma carrière, pour accéder à de nouveaux rôles au cinéma.

Je ne vais pas tous les citer mais je rêverais d’être dirigée par Kusturica, Scorcese, Almodovar, les frères Dardenne, les frères Coen aussi… c’est ce genre de cinéma qui m’a donné l’envie, voire le besoin, de faire ce métier.