Croire en soi. Chaque fois que tu as une pensée négative sur toi-même, dis l’inverse à voix haute et répète-le jusqu’à ressentir cette petite joie, tu verras c’est dur à sortir au début mais ça fait du bien.
Iael Joly est née à Fabas, en Ariège, un petit village de 350 habitants. Sa famille avait une ferme équestre à dix minutes du village. Elle grandit autour d’une trentaine de chevaux, deux chiens, deux chats, des poules… et même des paons ! L’année de ses 18 ans, la jeune femme troque finalement les tracteurs pour le métro toulousain. Un petit tour ensuite à Montpellier, pour finalement s’installer dans la capitale !
Aujourd’hui mannequin, Iael assume plus que jamais ses formes qu’elle partage sur son compte Instagram, mais il n’en a pas toujours été ainsi. Pendant sa jeunesse, elle a beaucoup souffert de son corps et de son apparence. Elle n’arrivait pas à l’aimer, et à penser qu’il pouvait être aimé, un poids lourd à porter dans la vie d’une jeune fille. « Quand j’ai commencé à montrer des photos où l’on voyait mes formes et à parler de mon évolution, de l’acceptation de soi, des personnes ont commencé à m’envoyer des messages pour me dire que ça leur faisait du bien, qu’elles s’identifiaient à moi. C’est ce qui m’a motivée à devenir plus active, à parler d’avantage de ce que je vivais. Je voudrais pouvoir aider à faire évoluer les idées reçues, rendre le jugement moins courant, et la confiance en soi plus courante. »
Les choses fondamentales pour Iael ? L’amour, la bienveillance, et la liberté. Des valeurs propres aux Nanas d’Paname, ce qui explique son intégration au collectif ! « Etre une Nanas d’Paname pour moi c’est faire partie d’une sororité, pouvoir participer à des projets concrets qui ont du sens, et pouvoir faire évoluer les choses en collectivité. »
Son conseil ? « Croire en soi. Chaque fois que tu as une pensée négative sur toi-même, dis l’inverse à voix haute et répète-le jusqu’à ressentir cette petite joie, tu verras c’est dur à sortir au début mais ça fait du bien. »
Son mantra ? « De toute façon, on meurt tous un jour, donc vas-y ! »