Le statut de mère ou de couple est surcôté dans notre société. Beaucoup vous font croire qu’il s’agit de la clé d’une vie épanouie. Mais ce sentiment n’est pas partagé par toutes les femmes qui luttent contre ces injonctions sociales. Alors, passerez-vous la Saint-Valentin seule ou accompagnée cette année ?
Inez Jean-Baptiste
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Alerte injonctions sociales : “Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants”.
Dès le plus jeune âge, on nous apprend à travers les contes que le bonheur et l’objectif d’une vie est de rencontrer son prince charmant et de fonder une famille.
Mais l’épanouissement est une notion très personnelle et propre à chacun(e). Nous pouvons parfaitement atteindre le bonheur en étant seul comme en couple ou en trouple, avec ou sans enfants. La clé pour être heureux(se), est en fait un long chemin dont la société ne doit pas se mêler.
Oui, il y a des femmes qui ne veulent ni être en couple, ni avoir d’enfants et c’est ok. Contrairement à ce que peut vous faire croire la société, il n’y a pas de règle universelle quand il s’agit du bonheur.
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Un sujet bien souvent tabou, savez-vous que le regret de la maternité existe ? Les femmes et les hommes peuvent le ressentir. Le terme du regret de la paternité n’est jamais utilisé et pourtant … Célibataires et sans enfants, beaucoup plus qu’on ne le pense aimeraient l’être.
Selon une étude polonaise publiée l’été dernier dans la revue Plos One, 14 % des parents ayant un enfant d’en moyenne 6 ans et demi répondent qu’ils choisiraient une vie sans enfants aujourd’hui. Celles et ceux ayant un enfant d’en moyenne 3 ans, ils sont 10,7 % à avouer regretter d’être parent. Rappelons qu’en Pologne le contexte est particulier puisqu’il s’agit d’un pays où l’IVG est quasi-interdite.
En Allemagne, 1 Allemand(e) sur 5 regrette d’avoir été parent. L’étude réalisée par la société d’études de marché sur Internet YouGov révèle que 73 % des Allemands ayant des enfants ne regrettent pas leur décision, 7 % sont indécis et 20 % ( pères comme mères ) expliquent que “même s’ils aiment leurs enfants, en regardant en arrière, donner la vie a été pour eux une erreur.”
De plus en plus de témoignages voient le jour en France anonymement sur ce sujet encore tabou. Bien souvent, des mères fatiguées et prises au piège d’une maternité qui ne leur convient finalement pas. Et si un jour on se pense être prêt(e) pour avoir un enfant et lorsque ça arrive on perd pied ?
Ce sentiment ne signifie pas que les parents n’aiment pas leur enfant mais tout simplement qu’ils aimeraient aussi pouvoir retrouver leurs vies d’avant. En clair, on peut aimer son enfant mais ne pas aimer être mère.
Dans la majorité des cas, le phénomène du regret de la maternité est dû à une trop grande pression sociale sur les femmes qui “doivent être mères” ou sur les mères qui estiment cette responsabilité trop lourde à porter.
Il existe différents types de dépressions post grossesse sur lesquelles il est important d’informer.
Le regret d’être mère est également source de ce qu’on appelle le “baby blues”. Ce type de dépression est très fréquent et normal après une grossesse. De courte durée ( quelques jours ), elle touche environ 60% des femmes qui accouchent.
Trois jours après l’accouchement, la dépression apparaît comme une « tempête » hormonale mais aussi émotionnelle et existentielle. Le baby-blues est un mélange entre fatigue, chute des progestatifs / hormones de la grossesse / bouleversement psychologique…
Surviennent alors des pleurs sans raison, des sentiments de confusion, de l’irritabilité, un sentiment d’épuisement, des difficultés à dormir etc.. Un peu comme si vos menstruations arrivaient en y ajoutant le sentiment que l’on n’arrivera pas à faire face à ses nouvelles responsabilités de mère.
Ce type de dépression, quant à lui, dure beaucoup plus longtemps qu’un baby blues. La dépression post-natale ou dépression du post-partum possède des symptômes plus graves et plus élevés allant même jusqu’aux idées noires et suicidaires.
Concernant aujourd’hui 15 à 20% des mères, cette dépression peut survenir tout au long de la première année de vie du bébé mais elle apparaît très souvent entre le 6eme et la 9ème semaines après l’accouchement. Des soins sont nécessaires pour en sortir. N’hésitez pas à contacter votre médecin au moindre doute.
La Saint-Valentin approche et vous êtes gênées de dire que vous la passerez seule ? Premièrement ne le soyez pas, la plupart des gens sains d’esprit privilégient la solitude à la mauvaise compagnie. Nous n’avons pas tous les mêmes objectifs de vie, ni le même rythme. Pensez à vous et votre paix intérieure, se sentir heureuse en tant que femme sans enfants et célibataire c’est ok. Si vous fréquentez quelqu’un c’est par envie et non par nécessité, ne l’oubliez jamais.
Vous pratiquez le “no kid” et chérissez votre vie de célibataire en vous sentant totalement libre. Ce sentiment de liberté, certaines personnes pensent l’avoir perdu en se mettant en couple. D’autres pensent que le libertinage est une solution pour le retrouver. Mais il n’y a pas de technique particulière pour atteindre le vrai bonheur.
L’unique conseil que Les Nanas d’Paname vous donnent pour cette Saint-Valentin, c’est de vous aimer vous-même. Le Selflove est important et vous permet d’acquérir la sérénité. Alors préparez-vous pour cette Saint-Valentin, seule ou accompagnée. Avec une goutte de gloss Belweder sur vos lèvres ou sans makeup, aimez-vous lorsque vous posez le regard sur votre reflet.